page
page

MADELEINE BASTIDE

(1935-2007)

Née à Bourg-en-Bresse le 19 mars 1935.

Décédée le 10 juin 2007.


            Diplômée de la Faculté de pharmacie de Montpellier où elle collectionne les prix (1957, 1966, 1994) et les certificats d’études spéciales et supérieures (sérologie, bactériologie, microbiologie, chimie biologique), ce qui aboutit à un doctorat d’Etat de pharmacie en 1965, à une admissibilité au concours d’agrégation, option microbiologie en 1969 et à une équivalence de la maîtrise en biologie humaine en 1970 . Elle est reçue en 1975 à Paris, au concours de l’agrégation, option immunologie.


            Ses fonctions universitaires la mènent à des responsabilités de chef de travaux (microbiologie en 1962; bactériologie en 1968; immunologie en 1974). Elle obtient le grade de professeur de première classe, son admission dans de nombreuses sociétés savantes internationales et sa nomination à des fonctions d’expert auprès de la Commission nationale de la pharmacopée, de la Commission européenne (recherche médicale homéopathique) et de l’Agence française de sécurité sanitaires des produits de santé.


            Elle publie environ une centaine d’articles dans des revues internationales - un tiers consacré à l’homéopathie - et a donné, sur ce sujet, près d’une centaine de conférences.


            Elle fait paraître “L’évolution de la recherche en homéopathie”, première partie de l’ouvrage, coordonné par Pierre Dorfman “Des diathèses à l’immunomodulation: 200 ans d’homéopathie, l’évolution de la recherche en homéopathie” (Similia, 1990).


            Pour répondre aux interrogations posées par les concepts homéopathiques, elle crée le Groupe international de recherche sur l’infinitésimal, qui se réunit tous les ans lors des Entretiens internationaux de Monaco. Elle recherche les explications des mécanismes d’action de l’homéopathie non seulement par les études immunologiques mais, avec l’aide de A. Lagache, via une proposition conceptuelle: le paradigme des signifiants corporels. Ce dernier se situe entre deux autres paradigmes: le mécaniste lié aux sciences techniques et le symbolique correspondant au langage.

Avis de décès et une interview de Madeleine Bastide:


http://www.priartem.fr/Deces-des-embryons-de-poulet.html

Madeleine Bastide, membre du Conseil Scientifique du Criirem, nous a quittés dimanche 10 juin 2007, des suites d’une longue maladie. Professeur d’immunologie à la faculté de pharmacie de Montpellier, puis professeur émérite de 1998 à 2000, elle a été il y a plus de vingt ans l’une des instigatrices du GIRI (groupe international de recherche sur l’infinitésimal), réunissant la quasi totalité des acteurs du monde de la recherche fondamentale en homéopathie.


Depuis 1999, elle a travaillé sur les effets des champs magnétiques basse fréquence émis par les téléphones portables suspendus quatre centimètres au-dessus des oeufs et fut la première à observer la toxicité de ces émissions sur des embryons de poulets. Un travail depuis confirmé par d’autres équipes, dont celle de Florence Batelier à l’INRA Tours.


L’équipe du Ciirem présente ses sincères condoléances et témoigne à sa famille de toute sa sympathie en ces tristes circonstances

Madeleine BASTIDE accompagnée des Drs ROBERT et BARBIER

remettant le Prix J. ROY à une lauréate